SUZANE, phénomène de la nouvelle scène française. Chanson cv, introspection totale, le “Je me voyais déjà” d’aujourd’hui. C’est la gamine qui n’a pas oublié les barrières mentales, les conseils trop prudents, c’est la femme qui serre les poings et avance, coûte que coûte, parce qu’elle sait que ce qui sépare souvent le rêve de la réalité, ce sont les mots des autres, ceux qui n’ont pas eu l’audace de dépasser la peur. C’est Suzane. Récompensée aux victoires de la musique en février 2020, elle fait partie des artistes les plus programmées dans les festivals.
Electron libre de la scène française, électro, avec son nouvel opus « Toï Toï », rarement une artiste aura aussi bien décrypté son époque, sans slogan ni drapeau. Avec une générosité pas dupe et une soif inextinguible d’aventure sans filet. Suzane est prête à enflammer la scène.
Première partie
KALIKA : Affirmative et combattante, la voix de KALIKA fait l’effet d’un coup de poing dans un gant de velours. Fracassantes, les mélodies electro-pop invitent moins au spleen qu’au lâcher-prise cathartique, voire à une jouissive hystérie collective sur un dancefloor détrempé. Cette Catherine Ringer des temps modernes tape de la voix, le regard crépitant de rage mais le sourire barrant son doux visage. Ses hymnes, elle veut les partager, et à plein.